Une carpe repérée il y a une semaine

Après un repérage près de chez lui le week-end dernier, François avait repéré ce magnifique poisson. Et, il s’en était fait une cible. Et planifiée pour ce dimanche, il est parti sur ce poste non pêchée pour espérer la toucher.

Capturée en 30 minutes !

Après quelques minutes de navigation et une installation précaire sur les 2 Tabur, la pêche ne tarda pas. En effet, 30 minutes plus tard le poisson était au sec. Mais ce fut le seul poisson de la session. Mais quel poisson !

Excités à l’idée de faire notre session annuelle, Damien et moi, nous décidons de partir cette fois ci sur une rivière qui nous a déjà réussie pour la pêche su silure au mois d’avril dernier : le TARN !

Au niveau de la pêche, ce sera 2 cannes aux silures et 2 cannes a la carpe, pour ce qui est de Damien, lui fera des vifs et pêchera aux leurres les bordures. Même si tout ne se déroulera pas comme prévu, les poissons vont être au rendez-vous ! Mais pas forcément ceux qui étaient attendus. Mais comme vous le verrez il faut parfois être réactifs et mobiles pour transformer ses résultats.

Un premier poste improductif pour le silure

Le poste choisi est un poste que nous ne connaissons pas, mais qui nous semble propice à une bonne session pour le silure ! A cet endroit, le Tarn fait 200 mètres de large avec devant nous une falaise qui tombe jusqu’à 12m à 20m du bord, et qui remonte en pente douce jusqu’à l’autre berge celle-ci
constitué d’arbres immergés et autres obstacles !

Je place rapidement un amorçage pour le silure à base de frolics, de pellets et d’hybrides de la marque BIG CAT dans le bas de la pente dans 10 m et pêche avec ces dernières, les cannes à carpes seront elles placées sur la berge opposée à ras des obstacles. Apres avoir monté le campement, l’attente peut commencer ! La première nuit fut très calme ! 0 touche !! La journée suivante me rapportera une belle carpe commune typique de cette rivière ! Enfin le décapotage !

Toujours pas de silure…

Mais les silures eux, reste inactifs ! Apres avoir recalé tout pour la deuxième nuit, nous nous endormons avec l’espoir de toucher du lourd ! Le lendemain, toujours rien !! C’est décevant, et il faut réagir rapidement, car nous sommes a mi session et toujours pas de silures ! Au niveau des carpes, ce n’est pas non plus l’orgie, car seule une coco est prise !!Damien quant à lui nous fait des tout petits vifs ! Même pas de quoi mettre une cannes au silure avec !

Un changement de poste efficace…

C’est pourquoi nous décidons de bouger, et de tenter notre chance en aval du Tarn sur le secteur de l’Isle sur Tarn ! Arrivés sur place, le Tarn à cet endroit dévoile un tout autre visage ! Il ne fait que 50 m de large et y est beaucoup moins profond ! Environ 3 à 5 m. Je remet en place le même amorçage que sur l’autre secteur pour le silure, et 2 cannes a carpes pêcheront elles a ras des obstacles en face ! Le campement étant de nouveau mis en place, l’attente peut commencer !

… pour la carpe

Nous n’attendrons pas longtemps avant d’avoir le premier run à la carpe ! Malheureusement les silures quant à eux restent toujours inactifs ! Nous totaliserons en tout une quinzaine de départs a la carpes , avec deux splendides coco de 13 kg chacune et une tow tone en 48 h ! Bilan de la session , pas mal de départs, mais peu d’arrivée, car beaucoup de décroches et de casses ! Les silures quant a eux, nous laisserons le sentiment d’être passé a coté, car 0 touche ! Apres avoir tout plié, nous rejoindrons la maison ! Promis nous reviendrons !

Un démarrage délicat

Une météo capricieuse a, en effet, mis à mal notre pêche en ce début de session. Un ciel couvert et un vent du Nord à franchement réduit les températures, de l’air et de l’eau. Une des raisons pour lesquelles les premières heures de pêche sont franchement décevantes malgré une première nuit qui a amené quelques silures et des départs à la carpe (mais décrochées car je pêchai un endroit très encombré sur ma bordure et les carpes connaissent parfaitement le secteur).

Le deuxième jour, Cédric et son beau père nous rejoignent pour pêcher l’après midi. La pêche s’oriente sur les zones face à nous, berges opposées, ou le poisson est certainement présent ! Effectivement, un départ et un poisson viendront rejoindre le tapis en milieu d’après midi.

Un changement de stratégie efficace sur le silure

Les départs étaient relativement espacés, nous changeons de stratégie en allégeant la pression de pêche devant nous et en ciblant une autre zone. Et cela paie. La dernière nuit est productive avec des silures un peu plus imposants. Mais la bonne surprise viendra de la canne à carpe. En effet, un départ sur la canne bordure (unique canne à carpe de cette session) viendra nous réveiller dans la nuit. Et quelle bonne surprise ! Une jolie carpe commune de 17 kilos viendra se poser sur le tapis de réception. Une fin de session en apothéose.

En cadeau, nous avons ramenées de jolies vidéos que je vous présente ci-dessous.

Une session réussie et des appâts validés

Nous avons pu tirer notre épingle du jeu avec au total :

• 8 départs au silure pour 7 poissons pris (de 80cm à 1m70) tous pris aux appâts Big Cat de chez Big Carpe qui ont parfaitement fait leur job. Un grand merci à Antoine GONZALEZ pour ses précieux conseils qui nous auront été tèrs utiles pour cette pêche assez spéciale
• 2 départs à la carpe pour 1 poisson pris mais quel poisson !
• Un maximum de poissons blancs au feeder pour le fiston !

Un matériel soumis à rude épreuve mais quels combats !

Quel plaisir de tenir de tels poissons sur des cannes à carpe de 3,25 livres ! Des combat titanesques et l’adrénaline qui monte a la toque ! Le matériel soumis à rude épreuve a parfaitement tenu le coup malgré les silures très combatifs. Une session qui en appelle d’autres !

Tout part d’une bonne intention pour Nohic

Cette année, la fédération a semble-t-il décidé de rapatrier ce lac, dans sa liste des plans d’eau. Ma première réaction : enfin ! Et oui, un peu de règles posées dans cette anarchie ne fera pas de mal et permettra certainement de trier les personnes s’aventurant sur ce lac à Nohic. Donc oui, c’est une bonne décision ! Allons-nous enfin retrouver un peu de calme sur les berges de Nohic ? Et surtout la mise en place d’une réglementation adaptée sur ce lac va être établie !

Et je m’en réjouis d’avance. Enfin, une réjouissance de courte durée, car à croire qu’avec les fédérations les bonnes décisions s’accompagnent toujours de décision débiles. Certainement prises pour contenter tous les types de pêche. Je mettais régulièrement en avant la fédération du Tarn-et-Garonne pour sa gestion de la pêche de la carpe, cette fois je la critique ouvertement…

Les gens qui prennent ces décisions se déplacent-ils sur les lacs ?

Car à ma grande surprise, la fédération a ouvert le plan d’eau à une navigation totale (hors bateau à essence) : float-tube, navigation électrique, bateau électrique… Et oui comme décrit ci-dessus, le lac déjà surpeuplé et où l’anarchie régnait vient de voir sa réglementation encore plus ouverte qu »avant ! A quoi bon proposé une navigation sur un tel lac ? Pour rappel, ce lac fait 10 ha, 2m maximum de profondeur (quand le lac est à son maximum, mais plutôt 1m60 normalement), et l’ensemble des berges sont accessibles à pied ! Il y a très peu de postes (une dizaine tout au plus) et si tout le monde se met à poser au bateau, je vous laisse imaginer les dégâts…

La réglementation passée, fixé par la commune, autorisait le bateau amorceur ce qui était un moindre mal. Mais les abus étaient déjà très fréquents !

A se demander si les gens qui lancent ce type d’autorisation vont parfois sur le terrain. Ou est-ce encore une fois pour plaisir aux carnassier ? Car visiblement ce lac va être ré-empoissonner en carnassier.

C’est bien connu, les carpistes n’aiment pas l’été !

Autre décision incompréhensible : interdire la pêche de nuit sur la période juillet-août. Pourquoi ? Le lac est interdit à la baignade, donc on ne gène personne. Les gens sont même contents de croiser les carpistes pour échanger avec eux et voir les prises ? Et nous, nous sommes contents de partager notre passion ! Est-ce encore une fois pour limiter les abus de certains autour de ce lac ? Mais croyez-vous vraiment que ce sont les vrais carpistes qui font cela ? Croyez-moi : la réponse est non. Et ce type de campeur viendra quoiqu’il arrive foutre le bordel sur les berges du lac en été !

Ou alors à la fédération on considère que les carpistes risquent une déshydratation sévère à cause des chaleurs suffocantes de notre région… Je reste ironique bien entendu…

Foutez la paix aux carpistes !

Les carnassiers ont des terrains de jeu bien plus intéressants dans la région et le département, alors messieurs, foutez la paix aux carpistes. Le passage sous contrôle fédéral est une très bonne chose pour l’avenir, mais par pitié, n’autorisez pas la navigation sur ce type de lac ! C’est totalement inutile, et à contre sens de la pêche… Mais ça, j’ai l’impression que tout le monde s’en fout…

Nous décidons de cibler un lac de barrage de la région toulousaine, François ayant fait quelques repérages intéressants il y a quelques semaines.

Une arrivée tardive

François arrivera tôt sur le lac, à la lueur du jour. De mon coté, je ne serai sur place que vers 8h30. Même si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, la fatigue avait eu raison de moi en cette fin de semaine chargée professionnellement.

Stratégie d’amorçage pour séduire dame carpe

Nous débarrassons nos affaires et discutons stratégie. François prend la partie gauche pour pêcher une zone très encombrée par les arbres morts et les souches, très prisés des carpes. De mon coté, je suis beaucoup plus frileux et je cible une branche morte dépassant de l’eau à environ 80m du bord. François déposer an bateau et amorcera au spot.

De mon coté, je décide de ne pas amorcer du tout, et de lancer du bord. L’eau est peu profonde ici, je préfère jouer la discrétion pour essayer de séduire une carpe de passage.

Prises de vues aériennes pour passer le temps

9h, tout pêche, nous nous installons pour filmer ce magnifique plan d’eau avec le drone. Le fils de François a droit à son heure de gloire en pêchant le carnassier.

Vous trouverez également en lien sur la gauche un magnifique panorama de ce lac. Le soleil et les couleurs de l’automne sont vraiment magnifiques.

Après quelques vols, nous posons la bête et nous attendons patiemment le premier départ.

Enfin les poissons se réveillent pour moi

Il est 11h00 environ quand ma canne de droite se cintre. Les détecteurs se mettent à chanter, voilà le premier départ. Je prend contact avec le poisson. Difficile de se faire une idée mais cela semble joli. Peu de résistance malgré tout mais on sent un certain poids. Au final après un combat rapide, je mettrai au sec une jolie carpe miroir de 10 kilos tout rond.

Tout juste décrocher, je relance ma canne pour essayer de capter les carpes si elles sont sur zones. Puis nous procédons aux photos de circonstance.

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Et pour François…

11H30 : François enregistre enfin un départ, une touche à retour. Malheureusement, au contact le poisson se décroche.

Et peu de temps après avoir manger, vers 13h, ma canne droite redémarre à nouveau. Au contact, la belle me met de solides rushs. Mais très vite, elle rend les armes et je met une carpe commune de 8.5 kilos sur le tapis de réception.

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Une nouvelle carpe décrochée François, sur une zone très encombrée

Peut-être la loi des séries, comme ce matin, une demi-heure plus tard, François enregistre un autre départ, encore une touche à retour. Mais au ferrage, le poissons se décroche. C’est dommage, mais c’est le jeu. Son poste n’est vraiment pas simple mais très prometteur et certainement poissonneux !

Vers 15h30, François enregistre un nouveau départ. Mais cette fois, François avait bien prévu le coup pêchant au cassant, le poisson et piqué mais file droit dans les arbres. Après 15 minutes de combat, François découvre une magnifique carpe commune (dépassant certainement les 15 kilos), mais l’hameçon s’ouvre au moment de la mettre au sec et elle file rejoindre le fond du lac… Rageant…

Nous repartons contents, mais frustrés malgré tout

Nous n’enregistrerons plus aucune carpe. Mais cette journée est réussie pour nous. En conclusion, nous reviendrons tenter notre chance sur ce lac prometteur. En adaptant peut être notre stratégie. Mais la pêche c’est aussi ça !

Un doublé mérité !

Planifié de longue date cette session devait se dérouler dans une gravière du Sud de la France. Nous serons 2 pour cette session : François et Cédric. La météo ne s’annonce pas favorable avec des variations de températures fortes entre le jour et la nuit.

Arrivé sur la gravière le vendredi midi, je m’aperçois que les carpes sont actives, les sauts nombreux, mais cela montre aussi que celles-ci sont plutôt de petits gabarits… On décide de rester sur la berge qu’on avait validé avant la session, pas de vent à l’horizon, quelques bons spots à creuser…

Les premières heures sont prometteuses, François ramène un poisson au bout de 30 minutes. une petite miroir aux écaillages magnifiques.

La nuit sera très calme. Pas de poissons… Au petit matin, François nous sortira une tanche sur une canne pêchant une zone d’amorce à la farine.

Nous changeons de stratégie pour l’après midi en tirant nos lignes beaucoup plus loin sur des spots non visités la veille. Au bout de quelques heures, nous réalisons un doublé sur ces nouveaux spots.

La dernière nuit nous apportera d’autres poissons, dont le plus gros pesé à 10,8 kilos.

Nous quittons la gravière le dimanche au petit matin, les jolis poissons n’auront pas désirés nous rendre visite. Ce n’est que partie remise.

Le suivi de cet enduro sera réalisé ici ! Nous envisageons une stratégie différente de l’an dernier. Nous vous tiendrons au courant des résultats. En espérant que le temps soit déjà plus clément que ce que l’on a pu subir l’an dernier (tempête et déluge pendant 3 jours).

Les dates : du 7 au 11 novembre 2014.

Non, nous n’avons pas définitivement arrêté la pêche. Mais les intempéries de ce début d’année ne nous ont pas permis des pêches sereines. Quelques sorties sur des plans d’eau rapides, mais rien de transcendant ! A très bientôt !

L’enduro avait pourtant bien commencé. Lors du tirage au sort, nous sommes choisis en 2ème position et nous tirons un poste que nous souhaitions, sous le restaurant. Le poste 12.

Installés rapidement sur le poste, facilement accessible en voiture, l’enduro démarrait à 15h par un sondage méticuleux du poste. Notre stratégie : un spot lourdement amorcé et 3 cannes sur des spots isolés avec un léger amorçage.

Après la pose des cannes, et le montage du campement 3 étoiles, nous nous restaurons et nous matons un film. Vers 22h30, fatigués nous filons au lit.

23h, la canne placé au loin déroule. François ne l’entend pas de suite, son détecteur étant au minimum et sa centrale ne fonctionne pas terrible. Il réussit malgré tout à mettre au sec une miroir de 5,6k.

Le samedi, la journée est totalement calme. On voit les carpes sautées au loin mais impossible de lancer à ces endroits… Nous maintenons notre stratégie. Le lac reste une mer d’huile jusque 20h environ ou nous sommes pris d’assaut d’un coup par d’énorme rafales de vent ! Ca yest nous sommes au coeur de la tempête ! Le binome m’a laissé son camion pour la nuit, merci à lui, je pourrai fermer l’oeil quelques heures malgré des conditions dantesques (la pluie arrive à son tour).

Le dimanche sera rythmé par les fortes bourrasques de vent et des sauts de pluie. Le lac prendra par ailleurs une bonne vingtaine de centimètres.

Vers 19h, le temps se calme. La nuit sera moins agité. A 20h tout le monde est au lit, exténué par ses conditions météos excécrables.

23h à nouveau, François déroule sur la même canne qu’au début ! Une miroir viendra rejoindre le tapis pour un poids de 6k.

Le lendemain, nous plierons rapidement, vidés par ces 3 jours et cette météo difficiles !

Nous finissons donc 6ème. 21 poissons sont sortis en tout par les 11 équipes (4 finissent capot), la plus grosse carpe (faite à notre gauche) fait 14.5k, les premiers gagnent avec 32k de poissons, en queue de lac, à l’opposé du vent (bizarre, mais c’est la pêche).