Excités à l’idée de faire notre session annuelle, Damien et moi, nous décidons de partir cette fois ci sur une rivière qui nous a déjà réussie pour la pêche su silure au mois d’avril dernier : le TARN !

Au niveau de la pêche, ce sera 2 cannes aux silures et 2 cannes a la carpe, pour ce qui est de Damien, lui fera des vifs et pêchera aux leurres les bordures. Même si tout ne se déroulera pas comme prévu, les poissons vont être au rendez-vous ! Mais pas forcément ceux qui étaient attendus. Mais comme vous le verrez il faut parfois être réactifs et mobiles pour transformer ses résultats.

Un premier poste improductif pour le silure

Le poste choisi est un poste que nous ne connaissons pas, mais qui nous semble propice à une bonne session pour le silure ! A cet endroit, le Tarn fait 200 mètres de large avec devant nous une falaise qui tombe jusqu’à 12m à 20m du bord, et qui remonte en pente douce jusqu’à l’autre berge celle-ci
constitué d’arbres immergés et autres obstacles !

Je place rapidement un amorçage pour le silure à base de frolics, de pellets et d’hybrides de la marque BIG CAT dans le bas de la pente dans 10 m et pêche avec ces dernières, les cannes à carpes seront elles placées sur la berge opposée à ras des obstacles. Apres avoir monté le campement, l’attente peut commencer ! La première nuit fut très calme ! 0 touche !! La journée suivante me rapportera une belle carpe commune typique de cette rivière ! Enfin le décapotage !

Toujours pas de silure…

Mais les silures eux, reste inactifs ! Apres avoir recalé tout pour la deuxième nuit, nous nous endormons avec l’espoir de toucher du lourd ! Le lendemain, toujours rien !! C’est décevant, et il faut réagir rapidement, car nous sommes a mi session et toujours pas de silures ! Au niveau des carpes, ce n’est pas non plus l’orgie, car seule une coco est prise !!Damien quant à lui nous fait des tout petits vifs ! Même pas de quoi mettre une cannes au silure avec !

Un changement de poste efficace…

C’est pourquoi nous décidons de bouger, et de tenter notre chance en aval du Tarn sur le secteur de l’Isle sur Tarn ! Arrivés sur place, le Tarn à cet endroit dévoile un tout autre visage ! Il ne fait que 50 m de large et y est beaucoup moins profond ! Environ 3 à 5 m. Je remet en place le même amorçage que sur l’autre secteur pour le silure, et 2 cannes a carpes pêcheront elles a ras des obstacles en face ! Le campement étant de nouveau mis en place, l’attente peut commencer !

… pour la carpe

Nous n’attendrons pas longtemps avant d’avoir le premier run à la carpe ! Malheureusement les silures quant à eux restent toujours inactifs ! Nous totaliserons en tout une quinzaine de départs a la carpes , avec deux splendides coco de 13 kg chacune et une tow tone en 48 h ! Bilan de la session , pas mal de départs, mais peu d’arrivée, car beaucoup de décroches et de casses ! Les silures quant a eux, nous laisserons le sentiment d’être passé a coté, car 0 touche ! Apres avoir tout plié, nous rejoindrons la maison ! Promis nous reviendrons !

Démarrage d’une nouvelle session de 4 jours avec mon ami Edouard pour pêcher le silure. 

Durant ces 4 jours de pêches, nous avons opté pour le mode « vadrouille ». Nous avons effectué 2 jours sur le TARN, 1 journée en GARONNE et une dernière en LOIRE.

Le but de cet article est de vous présenter une technique très utilisée dans les pays de l’Est et peu je trouve en France à l’heure actuelle et pourtant… cela fonctionne très très bien. Cette technique a générée la plus belle réussite de notre session.

Cette technique est similaire à celle du cassant que l’on connait. Sauf que le cassant se fixera à une pierre et non à une branche ou une bouée.

La pierre

Choisissez une Pierre de bonne taille de forme assez plate. Munissez vous d’une bobine de corde en jute (qui à la particularité d’être solide et surtout ne pollue pas l’environnement !!) que vous trouverez dans les grandes surfaces de bricolage.

Le cassant

Il vous faudra par la suite votre bobine nylon de fil cassant. En général j’utilise du 40:100e (environ 10kg) pour les plus grosses pierres. Sinon 25 ou 30:100e suffit amplement pour les pierres de taille modeste.

Le montage

Pour la partie montage rien de bien compliqué. J’utilise un flotteur-sous-marin-black-cat-dead-float ou similaire et un flotteur-black-cat-u-propeller.

Un hameçon simple piqué à la bouche puis un triple sur l’abdomen. Je laisse environ 120 cm de bas de ligne, tresse ou fluoro à votre convenance. Le fluoro étant plus rigide, il limite les éventuels emmêlements. Laissez environ 10 à 20 cm maximum d’espace entre le flotteur de tête et votre poisson.

Source: Lien vers revendeur

Les poissons

Concernant le poisson que vous utiliserez, sur la photo une truite que j’ai achetée en grande surface car pas de possibilité de poisson sur le moment. Sinon des poissons de toute taille. Surtout n’ayez pas peur d’utiliser des carpes de 3 voir 4 kg si vous avez les moyens de vous en procurez.

Pour que le poisson mort soit le plus attractifs possible, faites des entailles le long du corps afin que l’odeur de la chair soit le plus olfactif possible.

Installation

La canne peut être mise de façon verticale ou sur rod pod. Attention toutefois à bien fixer le support car les départs sont assez violents. Ne serrez trop le frein non plus mais régler une légère contrainte.

Lors de la touche, la canne va violemment se courber. Le contact est directe à contrario du cassant traditionnel. Dès la canne en main, un gros ferrage est recommandé…. à vous de jouer maintenant !

Les photos de notre session

Voila les deux plus gros silures mis au sec grâce à cette technique: 220 cm et 197 cm.

Un démarrage délicat

Une météo capricieuse a, en effet, mis à mal notre pêche en ce début de session. Un ciel couvert et un vent du Nord à franchement réduit les températures, de l’air et de l’eau. Une des raisons pour lesquelles les premières heures de pêche sont franchement décevantes malgré une première nuit qui a amené quelques silures et des départs à la carpe (mais décrochées car je pêchai un endroit très encombré sur ma bordure et les carpes connaissent parfaitement le secteur).

Le deuxième jour, Cédric et son beau père nous rejoignent pour pêcher l’après midi. La pêche s’oriente sur les zones face à nous, berges opposées, ou le poisson est certainement présent ! Effectivement, un départ et un poisson viendront rejoindre le tapis en milieu d’après midi.

Un changement de stratégie efficace sur le silure

Les départs étaient relativement espacés, nous changeons de stratégie en allégeant la pression de pêche devant nous et en ciblant une autre zone. Et cela paie. La dernière nuit est productive avec des silures un peu plus imposants. Mais la bonne surprise viendra de la canne à carpe. En effet, un départ sur la canne bordure (unique canne à carpe de cette session) viendra nous réveiller dans la nuit. Et quelle bonne surprise ! Une jolie carpe commune de 17 kilos viendra se poser sur le tapis de réception. Une fin de session en apothéose.

En cadeau, nous avons ramenées de jolies vidéos que je vous présente ci-dessous.

Une session réussie et des appâts validés

Nous avons pu tirer notre épingle du jeu avec au total :

• 8 départs au silure pour 7 poissons pris (de 80cm à 1m70) tous pris aux appâts Big Cat de chez Big Carpe qui ont parfaitement fait leur job. Un grand merci à Antoine GONZALEZ pour ses précieux conseils qui nous auront été tèrs utiles pour cette pêche assez spéciale
• 2 départs à la carpe pour 1 poisson pris mais quel poisson !
• Un maximum de poissons blancs au feeder pour le fiston !

Un matériel soumis à rude épreuve mais quels combats !

Quel plaisir de tenir de tels poissons sur des cannes à carpe de 3,25 livres ! Des combat titanesques et l’adrénaline qui monte a la toque ! Le matériel soumis à rude épreuve a parfaitement tenu le coup malgré les silures très combatifs. Une session qui en appelle d’autres !

Ainsi, nous avons choisi d’attaquer quelques fosses connues sur la Garonne pour tenter d’amadouer nos beaux Silurus Glanis.

Un montage efficace pour le silure

Et c’est parti, montage classique avec un plomb ZECK FISHING DISK TEASER et 6 gros vers canadiens. Je trouve ce plomb personnellement très efficace. Cela fait peu de temps que je fréquente cette marque. En effet, je trouve le matériel plutôt bien pensé et de très bonne qualité.

D’abord, nous allumons donc l’écho-sondeur, eau à 12,5 degrés, cela reste froid, mais nous sommes confiants.

Après un balayage rapide des différentes fosses, nous voyons clairement une concentration de silures sur la fosses n°2, profondeur 8 m. Les deux autres fosses quasiment aucun écho. Mais nous irons quand même faire un tour car cela peu cacher une bonne surprise…

En position pour une pêche efficace

Malgré tout, à peine dix minutes de pêches, et la première touche ne tarde pas, silure de 200 cm ! Je n’ai pas trouvé le combat très puissant. Effectivement, le silure a été remonté avec facilité, mise à part 2 ou 3 rush nous avons eu aucune difficulté à le hisser à bord. Le silure avait des traces de griffures sur l’arrière du flanc gauche.

La suite de la journée fut malgré tout un peu compliqué, nous avons essuyé quelques averses. Le courant ne nous aidait pas non plus. Nous avons dû jouer énormément avec le moteur Electrique MINN KOTA pour nous permettre de se stabiliser sur la zone en question.

Et c’est en fin d’après midi vers les 16h, que mon ami Jonathan à enfin eu sa chance de prendre un joli silure. Combat plus pêchu que le mien. Et celui la nous a donné du fil à retordre (A droite sur la photo). C’est un joli silure de 197 cm qui à rejoint notre bâche pour la photo.

Le respect des prises

En conclusion, après avoir mémoriser ces instants avec nos amis silures, c’est avec plaisir que nous les avons remis dans leurs éléments, en espérant les revoir cet été bien évidement.

Profitant d’un long WE qui se présentait, une longue session de 3 jours pour traquer le silure était prévu de longue date. Cette dernière session au casant sera partagée par un ami d’enfance, Edouard, avec qui j’allais passer cette dernière session au cassant de l’année. Voici le récit de cette session.

La première journée, nous avons effectués une dérive sur le bief d’Albi armés de carassin de 1kg.. Les silures n’en ont pas voulu. Nous avons fait 2 ou 3 fosses, les bordures… rien ! Cela nous a permis de repérer les postes de pêche sur une bonne longueur du bief en redescendant sur Gaillac. Je pense que l’année prochaine je tendrai quelques cassants par là-bas car la zone est vraiment prometteuse.

La journée suivante et les 2 nuits, nous les avons passés plus bas sur le bief. Petit coin tranquille. La journée nous sommes partis au fireball. Nous avons faits quelques poissons dont le plus gros fut pris par Édouard pour une taille de 140cm. La première nuit fût assez mouvementée avec des départs réguliers, mais du pins au bout de la ligne, 1m20 – 1m40.

J’ai pu tester le montage à la pierre avec flotteur immergé. Je n’avais malheureusement que 2 cailloux… Mais 2 départs quand même ! Cette technique est assez sympa effectivement. Mais du pins au bout ! Dommage.

Le dimanche, on a ramassé sévère niveau météo ! De la pluie et du vent en veux, tu en voila ! On a quand même bien rigolés ! Car c’est le maître mot d’une longue session !

Maintenant, je vais poursuivre la traque du silure, mais à l’écho et au leurre souple pour cette fin de saison…