Les vacances de fin d’année terminée, après une semaine de reprise chargée, une session de reprise était programmée avec François pour ce samedi. Notre destination initiale était un grand lac, mais François s’y étant frotté difficilement le vendredi après-midi dans une eau à 4°, nous changeons de destination. Après moultes réflexions, nous décidons de nous replier vers ma gravière de ce début d’année : Nohic.

La proximité des voitures et mes réussites en ce début d’année avait fait penché la balance vers Nohic. La pression était donc de mon côté, je jouai à domicile !

Arrivés sur le lac à 8h30, le premier constat était le froid glacial ! La gelée blanche était bien là et on ne constatait aucune activité sur le lac (contrairement à mes autres sessions) ! On se savait alors confronté à des vrais conditions hivernales et à une session qui allait être très difficile !

9h30, toutes les cannes sont posées. Je garde mon habitude en terme de stratégie pour 3 de mes cannes : une sur les îles à une zone où l’activité est fréquente, une pleine eau tirée très loin devant sur une zone ou nous avons constaté le seul saut en cette matinée, et une bordure sur la droite le long d’un bois. Pour la dernière, je décide de viser la première cassure à 50 m du bord. Après tout, on verra bien.

Nous nous installons à l’intérieur du camion de François, poêle à pétrole allumé, une session grand confort nous attend dans ce froid et cette pluie !

La matiné fût calme, rythmée par la pluie, nous décidons de manger tôt, la faim nous appelant vers 11h45.

12h30 : alors que nous venons tout juste de terminer de manger, ma centrale s’allume indiquant un départ sur ma canne pleine eau ! Nous avions constaté de l’activité et effectivement, mesdames se trouvaient là-bas ! Après quelques rushs sans trop de vigueur, je mets une jolie carpe commune de 7kg au sec, présentant une ancienne blessure à la joue.

L’après-midi sera calme, nous nous occuperons avec le chien de François qui a eu droit à une coiffure de compétition et à quelques moments de chant inoubliables rythmés par la sonnerie de portable de François.

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Nous décidons de plier à 17h30 pendant une accalmie de la pluie. Bien nous en a pris, à peine avoir plié qu’une grosse averse nous tombe dessus.

Au final, une session difficile, réussie de mon côté, déçu pour le binôme mais je suis sûr qu’au beaux jours nous reviendront ensemble avec plus de réussite !